L’IA interactive : La prochaine révolution
L’IA générative ouvre la voie à l’IA interactive
L’intelligence artificielle entre aujourd’hui dans les mœurs. Chaque jour, on en parle dans les médias et plusieurs
professionnels s’en servent pour aller un peu plus vite dans leurs tâches. Mais l’intelligence artificielle n’a pas
vu le jour cette décennie. Quoique son champ d’utilisation fût restreint, l’IA était déjà utilisée par les
grandes entreprises depuis le début des années 2000. C’était la première génération. La seconde génération
est celle des IA
génératives capables de générer du texte, des images et des vidéos à partir d’un simple texte. Mais si on
est déjà émerveillé par ce qu’elles peuvent faire, la prochaine génération risque de nous bluffer encore plus,
affirme le fondateur de DeepMind. La prochaine génération sera l’IA interactive. Qu’est-ce que c’est ?
Les enjeux éthiques, pour endiguer le potentiel de cette révolution
Jusqu’à présent, nous n’avons pas encore de véritables intelligences artificielles, mais des chatbots basés sur des
LLM (Large Model Language). Ce sont des programmes informatiques formés sur un ensemble de données massif, de
textes, d’images, de vidéos, etc. Quelques exemples sont GPT, Llama, Claude. Ils sont ensuite utilisés pour
nourrir les chatbots géants que sont ChatGPT, Google Bard, Claude, etc. Ces derniers, en se basant sur
l’ensemble de données massif, peuvent maintenant générer des textes, faire des traductions, générer des images,
etc.
Ils sont un peu comme des enfants qui apprennent à parler. Ces derniers commencent par écouter, observer, répéter
avant de pouvoir formuler des mots et des expressions propres à eux. C’est là justement que l’IA interactive fera
son entrée.
Pour le fondateur de DeepMind, Mustapha Suleyman, la prochaine étape est celle où l’IA devient plus naturelle et
a la possibilité d’interagir avec son utilisateur. La machine quitte l’étape de l’enfance pour devenir un
peu plus adulte et adopter le langage humain. Elle serait à même de comprendre aisément et de tenir un dialogue
plus abouti. Même si elles ne seraient pas encore précises, les émotions pourraient être comprises et exprimées
par l’IA interactive.
Les enjeux éthiques, pour endiguer le potentiel de cette révolution
Selon Suleyman, nous ne sommes encore qu’à une étape intermédiaire de ce qu’est réellement l’intelligence
artificielle. Ses potentiels sont énormes et peuvent faire évoluer très rapidement les choses. Mais pour
que le
monde puisse précisément en bénéficier, il faut un cadre légal pour garder le contrôle.
En effet, à ce jour, l’utilisation de l’IA n’est pas encore régulée. Il n’existe pas de règlementations sur
la technologie. Pourtant, elle ne cesse de repousser ses limites à chaque moment. Quand l’IA interactive sera là,
on aura fait un pas de gérant. Voilà la raison pour laquelle cet acteur, comme bien
d’autres avant lui, lance un appel aux acteurs pour garantir une utilisation à bon escient de
l’outil.
Contrairement à d’autres, Suleyman Mustapha reste optimiste pour l’avenir de l’IA. Mais sa position n’étonne vraiment
pas. Il dispose d’une entreprise basée sur l’IA et doit tenir un discours qui puisse convaincre les potentiels
investisseurs.
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